Lorsque l’on parle des données 1st, 2nd et 3rd party, tout est une question de contexte.
Pour les données 1st party, on va se mettre dans la peau, par exemple, d’une assurance. Les données qui sont collectées sur les environnements propriétaires de cette entreprise (site web, application mobile, CRM…), autour de personnes déjà clientes ou non, sont des données 1st party.
Les données Second Party, c’est les données 1st party d’une autre entreprise. Par exemple, un site de petites annonces immobilières qui a collecté, sur ses environnements, de la donnée autour de la volonté de déménager. Si, lors d’un accord de partage, ce site de petites annonces immobilières met à disposition de l’entreprise d’assurance les données de volonté de déménagement, du point de vue de l’assureur, il s’agit de données 2nd Party. À nouveau donc, les données 1st party, les données propriétaires, d’une autre entreprise. Évidemment, le strict respect de conditions légales, de sécurités et de vie privée sont nécessaires pour ces échanges.
Enfin, les données Third Party font référence à des données collectées ou calculées par des sociétés qui sont spécialisées dans des bases de données d’utilisateurs dans un but de revente de ces données à des entreprises. Elles vont mettre en place des accords avec de nombreuses sociétés afin de collecter de façon beaucoup plus large des données sur un territoire donné. C’est un peu un super agrégateur de données 1st Party mais qui sont ensuite retraitées pour leur donner un aspect
plus général, organisé et volumique. Les marques vont pouvoir faire appel à ces sociétés pour obtenir de la connaissance supplémentaire sur leurs utilisateurs ou afin de toucher de nouveaux clients.